Joblift étudie les offres d’emploi pour les spécialistes de la blockchain en France
Berlin, le 25 avril 2017 – Le méta-moteur de recherche d’emploi Joblift a étudié la demande de spécialistes blockchain en 2016, et son évolution. Alors qu’en 2015, à peine une vingtaine d’offres d’emploi d’ingénieur blockchain ont été publiées, le chiffre a atteint les 157 en 2016. Le secteur des télécommunications est le plus dynamique, devant la banque et l’assurance, le consulting, et l’industrie. Cependant, malgré des recrutements qui augmentent exponentiellement, 57% des annonces publiées en 2016 étaient des offres de stages.
Un nombre d’offres d’emploi dix fois supérieur en 2016
Après une demande faible en 2015 (15 offres sur toute l’année), 2016 a vu une forte hausse des offres d’emploi destinées aux experts blockchain. Le nombre d’offres a augmenté en moyenne de 48% tous les mois, résultant en un total de 157 offres en 12 mois. Les annonces publiées les trois premiers mois de 2017 représentent déjà 45% du nombre d’offres de 2016, et la courbe d’évolution semble indiquer la continuation de la tendance.
58% des spécialistes blockchain demandés par les entreprises de télécommunications
Les acteurs actuels de la blockchain se divisent en quatre catégories principales : les startups, les télécommunications, la banque et l’assurance, et les cabinets de conseil. En terme d’emploi, les startups sont pour l’instant absentes des résultats, même si elles sont à l’origine de l’innovation blockchain. On peut supposer que ces recrutements se font par bouche-à-oreille ou par réseau, et restent au cœur de la communauté blockchain. Les entreprises de télécommunications (principalement représentées par Atos, Orange ou encore Safran) sont à l’origine de 58% des annonces de spécialistes blockchain. Parmi les acteurs également, les instituts bancaires et d’assurances, qui ont compris la nécessité d’adapter leur fonctionnement à cette solution nettement plus sécurisée, pour garder leurs places dans la course. Ce secteur représente 20% des offres d’emploi. Les plus gros employeurs sont Natixis, la Banque de France et la Société Générale. Enfin, les cabinets de conseils qui anticipent les besoins futurs de leurs clients, ont publié 12% des offres totales, dont la quasi-totalité par Deloitte.
57% d’offres de stages contre 36% d’offres en CDI
Alors que ce domaine voit son nombre d’offres augmenter exponentiellement, 57% des annonces sont des offres de stages, contre 36% de CDI. Atos embauche le plus de stagiaires (59% des offres publiées) et Deloitte recrute à 61% ses spécialistes blockchain en CDI. La totalité des offres s’adresse aux ingénieurs, issus d’une école d’ingénieur ou d’un cursus universitaire équivalent. Parmi ces offres, 4% sont ouvertes aux profils issus d’écoles de commerce. Les recruteurs recherchent des candidats maîtrisant les langages informatiques C++ (51% de mentions), Java (47% de mentions) et Python (29%). L’anglais est indispensable dans 35% des cas, et la créativité et l’esprit d’innovation mentionnés dans 18% des annonces. Le candidat idéal est également autonome et curieux (16%), et se montre force de proposition (14%).Les entreprises informatique/télécommunications recrutent essentiellement (61%) pour des missions R&D ou d’études de marché et de faisabilité, et 78% des postes nécessitent des compétences en développement informatique. Le secteur banques et assurances propose 69% de missions d’architecte logiciel ou de développement informatique. Enfin, 89% des offres publiées par les cabinets de conseil faisaient appel à des développeurs informatique.
Télécharger le communiqué en PDFA propos de Joblift :
Joblift est un méta-moteur de recherche mettant actuellement en ligne plus d’un million d’offres d’emploi en France et en Allemagne, et travaille avec une centaine de sites partenaires. La technologie et l’accompagnement des candidats restent une des priorités. Créé en 2015 par Lukas Erlebach et Malte Widenka, Joblift emploie une quarantaine de personnes réparties entre Hambourg et Berlin.